Une situation paradoxale s'est développée sur le marché russe: les vols internationaux sont parfois moins chers que les vols longue distance. La raison en était le manque de compagnies aériennes au format économique qui pourraient offrir la possibilité de voler à bas prix.
Les transporteurs nationaux spécialisés dans le transport à bas prix n'ont pas pu rester sur ce marché. En octobre 2011, la société Sky Express a cessé ses activités et en avril 2012, elle a quitté le marché de l'aviation russe "Avianova", faute de ressources financières, elle a été déclarée en faillite. Depuis lors, les prix des billets nationaux ont plus que doublé. Par exemple, le coût d'un billet pour Rostov-sur-le-Don est passé de 2000 à 5500 roubles. La situation qui s'est produite a provoqué un tollé général et il a été décidé d'attirer les transporteurs aériens étrangers vers les transports nationaux russes.
Un accord préliminaire avec deux compagnies aériennes à bas prix a déjà été conclu, mais le ministère des Transports n'a pas encore annoncé leurs noms. On sait seulement que l'une des sociétés est originaire d'Asie du Sud et l'autre d'Europe. La condition pour que ces compagnies entrent sur le marché russe était la possibilité d'un choix indépendant des directions de vol.
Les vols sur le système low cost sont depuis longtemps populaires et demandés sur le marché mondial; plus d'une centaine de compagnies aériennes opèrent sur ce segment. Grâce à la vente de billets via Internet, à l'utilisation du même type d'avions bon marché, au manque de service à bord et au travail avec les aéroports secondaires, éloignés de la ville, ils peuvent réduire le prix des billets plusieurs fois. L'apparition de compagnies aériennes low-cost sur le marché russe va entraîner le développement du tourisme à l'intérieur du pays et une augmentation du nombre de trafics.
Le maintien de ces compagnies low-cost sur le marché russe du transport aérien dépendra en grande partie du développement des aéroports et des barrières administratives. Par exemple, des problèmes peuvent survenir si l'équipement du transporteur aérien ne répond pas aux normes russes. De grandes difficultés sont prévues en raison de l'absence d'aéroports secondaires à proximité des grandes villes, les autorités de Moscou ont déjà réfléchi à ce problème. L'entretien dans les grands centres de transport est très coûteux, c'est pourquoi les entreprises budgétaires russes ont fait faillite. Les conditions du marché de l'aviation russe sont plutôt défavorables aux concurrents, les grandes compagnies aériennes luttant pour le monopole.
